CHAPITRE DIX NEUF


LE MESSAGE DES TEMPS DE LA FIN



Dans le chapitre précédent, nous nous sommes entretenus de la révélation de "qui est Jésus-Christ". Mais ce n'est pas tout. C'est ce Jésus-Christ qui se révèle au premier chapitre de l'Apocalypse et qui se tient au milieu de sept chandeliers avec sept étoiles dans Sa main.

La signification de ces choses serait trop longue pour être décrite ici, mais disons que frère Branham a fait une étude détaillée des trois premiers chapitres de l'Apocalypse dans une série de réunions, en décembre 1960. Plus tard, un livre intitulé "Exposé des Sept Ages de l'Église" fut rédigé à partir du contenu des sermons.

En janvier 1961, frère Branham acheva son étude avec le quatrième chapitre, après quoi l'Ange de Dieu vint confirmer le tout de la manière suivante: (1)

 

 

Lorsque j'eus fini, dimanche dernier, avec le chapitre quatre de l'Apocalypse, j'avais environ trois-cent-cinquante ou quatre-cents personnes dans mon assemblée. Et alors que je parlais - j'avais appelé la ligne de prières - de la réflexion de la gloire, de la Shekinah sur les étoiles et sur la mer de verre où les sacrificateurs étaient lavés, ce qui représnte les pécheurs, l'eau de séparation... Je m'apprêtais à prier pour les malades, l'Ange du Seigneur descendit devant tous et alla se tenir dans le coin de la salle et trois cents personnes ou davantage Le regardèrent pendant quinze minutes en poussant des cris, pleurant et louant Dieu. Tous regardèrent... C'était la première fois qu'Il apparaissait ainsi devant une église. Il entra et alla se tenir à cet endroit.

Je dis: "Pouvez-vous Le voir?". Et tout le monde commença à crier et à tomber. Elle était là, la grande Lumière ambre de la Colonne de Feu, d'une rondeur parfaite. Puis Elle commença à s'estomper et l'ombre de chacun de ces âges de l'Église se dessina dans cette Colonne de Feu exactement comme je les avais enseignés. Dieu sait que c'est la vérité alors que je me tiens ici devant Sa Bible".

 

 

"Fais des provisions de nourriture"

 

 

En mars 1962, frère Branham eut un songe alors qu'il se préparait à aller à Zurich en Suisse. Dans ce songe, il se vit sur le bord d'un fleuve, étant supposé prendre un bateau à moteur pour faire la traversée. Frère Branham raconte: (2)

 

 

Alors que je regardais, il y avait là deux de mes frères, frère Sothmann et frère Banks Wood dans un canoé vert avec du matériel de camping. Il y avait là un petit homme qui vint et me dit: "J'ai préparé pour vous un bateau, un petit canoé blanc d'un pied de long pour votre traversée. Il fera du cinquante miles à l'heure le long de la rive".

Je dis: "Ceci ne me permettra pas de faire la traversée".

Il me dit: "Allez avec ces deux-là".

Je dis: "Non".

Il leur demanda: "Etes-vous des bateliers?".

Ils répondirent: "Oui" mais je dis: "Non, ce n'est pas vrai, ce ne sont pas des bateliers. J'en connais plus sur les bateaux qu'eux et je n'essaierais même pas de faire la traversée avec ce genre d'équipement. Il faut un bateau puissant, quelque chose de beaucoup plus grand que ça pour faire la traversée".

Je me tournai et le petit homme au port m'apparut comme étant frère Arganbright. Il me dit: "Je te dirai quoi faire. Ils t'aiment, ils croient en toi, mais si tu essaies de traverser dans un gros bateau, ils essayeront de te suivre dans leur canot et ils mourront tous les deux".

Je répondis: "Bien, que dois-je faire?".

Il me dit: "Retourne-là, il n'y a qu'un petit entrepôt dans tout le pays. Mets-y beaucoup de provisions. le seul moyen de les garder ici est de leur donner de la nourriture. Ces frères resteront là pendant que tu es loin. Mais il faut que tu y déposes des provisions".

Je commandai toutes sortes de légumes, les pilant dans le bâtiment et je me réveillai".

Frère Branham donna l'interprétation suivante: (3)

"J'étais censé aller à Zurich pour cinq soirs de réunions, mais frère Arganbright m'appela et me dit qu'on n'avait pas l'intention de me faire prêcher beaucoup, peut-être juste un soir. C'était le petit canot blanc. Frère Arganbright me dit: "Allons-y quand même, nous irons comme touristes". Mais ces trois frères n'étaient pas des prédicateurs, et quoique leur but était vrai et pur, ce n'était pas suffisant pour entreprendre ce voyage. Alors nous avons fait des bandes enregistrées, des provisions de toutes sortes. Peut-être que je vais rester loin de vous pendant longtemps! Mais quand je serai absent, rappelez-vous que tout ce que je vous ai dit est la vérité".

 

 

Révélation au "Creux du Sportif" (4)

 

 

J'ai pris deux jours de vacances et je suis allé chasser dans le Kentucky avec frère Wood, l'un des administrateurs de l'église. Nous étions donc dans les bois et j'avais tiré le premier écureuil, et je me disais: "Je vais attendre jusqu'à ce que les écureuils ressortent de leurs nids; ils sont là-haut dans les arbres, dans leurs nids, et ils sont cachés pour le moment". Le froid était vraiment glacial et les oreilles me brûlaient.

Je n'étais pas sitôt assis que le Saint-Esprit me dit: Lève-toi et va à l'endroit que tu appelles "le Creux Sportif", et là je te parlerai.

Si je donne un nom à ces trous, c'est pour savoir où je suis. Le creux du sportif... j'avais vu là seize écureuils sur un seul arbre, j'avais tiré le maximum légal, laissé le reste et j'étais parti. C'est ça le sport, la chose à faire. C'est ^pourquoi j'avais appelé cet encroit "le Creux du Sportif".

Il s'est adressé ainsi à moi en disant: "L'endroit que tu as appelé le Creux du Sportif". Ce n'était pas Lui qui avait donné ce nom, mais moi.

Alors je suis allé au bord de ce creux et je me suis assis sous un chêne blanc; j'ai attendu environ une demi-heure, et rien n'arriva. Je m'étendis à même le sol, prosterné, les mains étendues. Alors Il me parla.

Quand Il le fit, la Parole qu'Il me révéla, je ne l'avais jamais comprise auparavant. Alors (4) Il me montra Malachie le quatrième chapitre: Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise et tous les hautains seront embrasés et les justes fouleront les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de leurs pieds. Puis Il dit: Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l'Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères. Je dis alors: "C'est juste. Je crois cela".

Jésus dit, lorsque les disciples lui posèrent une question à ce sujet... Les disciples lui dirent: Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Elie doit venir premièrement? Jésus répondit: "Il est déjà venu et vous ne l'avez pas reconnu?". Ils comprirent alors qu'Il leur parlait de Jean-Baptiste. Mais souvenez-vous qu'il n'était pas l'Elie des derniers jours, dont Il a parlé, parce que le monde n'a pas brûlé et le Millénium n'a pas commencé. Je n'essaie jamais d'apporter quelque chose tant que le Saint-Esprit ne me l'a pas révélé premièrement. Regardez Malachie 4:5: Voici je vous enverrai Eliele prophète, avant que le jour de l'Eternel arrive, ce jour grand et redoutable (où Il brûlera la terre). Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères". Regardez! La première fois qu'Elie est venu, il a ramené le coeur des pères, des vieux patriarches, ces vieux Juifs, à la foi des enfants qui venaient de Le recevoir, croyant qu'Il était le Messie qui devait venir. Ramener le coeur des pères à leurs enfants et - une conjonction reliant les deux phrases - lorsqu'il vient la seconde fois, le coeur des enfants à leurs pères pentecôtistes. Alléluia! Vous y êtes. Ainsi, comment la lumière du soir peut-elle être autre chose qu'un retour aux Actes?

Il y a plusieurs années, l'Angedu Seigneur m'était apparu au bord de la rivière pour la première fois, Il était apparu dans cette Lumière, et ces paroles qu'Il avait prononcées là; onze ans plus tard, en pénétrant dans le Life Tabernacle à Shreveport lors d'une réunion, cette femme, Madame Shrader qui avait des dons, se leva, parla en langues et interpréta. C'était mot pour mot ce que l'Ange avait dit. C'est alors que le Saint-Esprit commença à agir, et donna l'interprétation, prédisant par révélation, par prophétie, les choses qui devaient arriver lors de la réunion le soir suivant; et cela n'a jamais mùanqué de se réaliser.

Avant cela, une femme se leva dans la réunion, elle était venue sans savoir ce qu'elle pouvait faire. Elle se tenait au milieu de l'auditoire et le Saint-Esprit tomba sur elle, et elle se mit à parler en langues; c'était une Baptiste de la Première Eglise Baptiste de Shreveport. Elle ne se rendit pas compte de ce qu'elle avait fait, et avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit, le Saint-Esprit, donna l'interprétation, disant: AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans moins de trois mois, l'Esprit de Moïse, d'Elie et de Christ sera à l'oeuvre dans ce tabernacle. Et cela s'est accompli parfaitement.

Un Baptiste de Meridian, Mississipi, s'apprêtait à mettre la main sur son réfrigérateur pour y prendre quelque chose, lorsque l'Esprit de Dieu vint sur lui; et il se mit à parler en langues, ne sachant pas ce qu'il faisait. Et avant d'avoir compris ce qu'il faisait, le Saint-Esprit lui parla et dit: Va à Shreveport, en Louisiane, Mon serviteur te dira ce que tu dois faire.

Cet homme vint et dit: "Je n'y comprends rien, cela ne m'était jamais arrivé auparavant".

Oh! Nous vivons dans les derniers jours juste avant la venue du Seigneur.

 

 

Vision au-delà du rideau du temps (5)

 

 

Il me semblait que je pouvais entendre ce chant: "Seigneur, laisse-moi regarder au-delà du rideau du temps".

Et j'entendis Quelque chose me dire: Aimerais-tu voir au-delà du rideau du temps?

Je dis: "Cela m'aiderait tellement". Je regardai et en un moment, je fus dans un petit endroit en pente. Je regardai en arrière et j'étais là, étendu sur le lit. Je dis: "Ceci est une chose étrange".

Que ce soit dans ce corps ou en dehors, je ne sais. Cela ne ressemblait à aucune vision que j'aie eue auparavant. Je pouvais voir là-bas et je pouvais voir ici. Lorsque j'arrivai à cet endroit, je n'ai jamais vu autant de personnes venir en courant, et qui s'écriaient: "Oh! notre précieux frère!". Et je vis des jeunes femmes de dix-huit ou vingt ans; elles jetaient leurs bras autour de moi et criaient: "Notre bien-aimé frère!".

Puis vinrent de jeunes hommes dans tout l'éclat de leur jeunesse, et leurs yeux brillaient et ressemblaient à des étoiles dans la profondeur de la nuit, leurs dents étaient aussi blanches que des perles, et ils criaient et m'attrapaient en s'écriant: "Oh! notre frère bien-aimé!". Je m'arrêtai et je regardai, j'étais jeune. Je regardai mon vieux corps étendu là, les mains derrière la tête. Je dis: "Je ne comprends pas ceci". Et ces jeunes femmes qui m'entouraient de leurs bras.

Maintenant, je réalise que l'auditoire est mixte, et je dis ceci avec la gentillesse et la douceur de l'Esprit. Un homme ne peut pas prendre une femme dans ses bras sans en ressentir une sensation. Mais là, il n'y en avait pas. Il n'y avait ni hier, ni demain. Ils n'étaient pas fatigués. De ma vie, je n'ai jamais vu d'aussi jolies femmes. leurs cheveux descendaient jusqu'à la taille et leurs jupes jusqu'à leurs pieds, et elles me serraient dans leurs bras. Elles ne m'embrassaient pas et je ne les embrassais pas. C'était quelque chose qu'aucun mot ne peut décrire, je ne trouve pas de mot pour l'expliquer. "Perfection" serait insuffisant, "superbe" en serait très loin. C'était quelque chose que je ne pourrais jamais décrire; il faudrait le voir.

Je regardai de côté et d'autre et ils arrivaient par milliers. Et je dis: "Je ne comprends pas ceci". Puis vint Hope, c'était ma première femme. Elle courut vers moi, mais ne dit pas: "Mon mari!" mais elle dit: "Mon précieux frère!". Et quand elle m'étreignit, il y avait là une autre femme qui m'avait étreint, et alors Hope étreignit cette femme, et chacune d'elles. Je pensai: "Ceci doit être quelque chose de différent. Il y a quelque chose de merveilleux ici". Oh! est-ce que je voudrais jamais retourner dans cette vieille carcasse? Je regardai et je dis: "Je ne comprends pas cela". Hope n'était pas différente, mais elle semblait être une invitée d'honneur.

Et j'entendis une Voix qui était dans la même pièce que moi et qui dit: C'est ce que tu as prêché qu'était le Saint-Esprit. Ceci est l'amour parfait, et personne ne peut entrer ici sans Le posséder.

Il n'y avait pas de jalousie. Il n'y avait pas de fatigue. La maladie ne pouvait jamais entrer là. La mort ne pouvait pas vous faire vieillir et ils ne pouvaient pas pleurer. Il n'y avait que la joie totale et parfaite.

Je pensai: "Je ne rêve pas. Je vois mon corps étendu là sur le lit". Et ils m'installèrent là-haut et je dis: "Oh! je ne devrais pas m'asseoir ici".

Et des hommes et des femmes arrivèrent des deux côtés; tous en pleine jeunesse, criant. Une femme se tenait debout et s'écria: "Oh! mon précieux frère! Oh! nous sommes si heureux de te voir ici!".

Je dis: "Je ne comprends pas cela".

Et alors, cette Voix qui parlait au-dessus de moi dit: Tu sais qu'il est écrit dans la Bible que les prophètes étaient rassemblés avec leurs disciples.

Je dis: "Oui, je me souviens de cela dans l'Ecriture".

La Voix dit: Eh bien! il en sera ainsi lorsque tu seras réuni avec les tiens.

Je dis: "Alors, ils seront réels, et je pourrai les toucher?".

Oh oui!

Je dis: "Mais il y en a des millions, il n'y a pas autant de Branham".

Et cette Voix dit: Ce ne sont pas des Branham; ce sont ceux que tu as convertis, ceux que tu as conduits au Seigneur. Et la Voix ajouta: Certaines de ces femmes ici que tu trouves si belles, avaient plus quatre-vingt-dix ans lorsque tu les a conduites au Seigneur. Rien d'étonnant à ce qu'elles crient : Notre bien-aimé frère!

Elles criaient toutes ensemble: "Si tu n'étais pas venu, nous ne serions pas ici!".

Je regardai tout autour de moi et je pensai: "Bien, je ne comprends pas". Je dis: "Oh! où est Jésus? J'ai tellement envie de Le voir".

Ils dirent: "Il est juste un peu plus haut, tout en haut par là. Un jour, Il viendra à toi. Tu as été envoyé comme dirigeant, et quand Dieu viendra, Il te jugera suivant ce que tu auras enseigné. Nous entrerons selon ton enseignement".

Je dis: "Oh! je suis si heureux! Paul doit-il se tenir comme ceci? Pierre doit-il se tenir ainsi?".

"Oui".

"Alors" dis-je, j'ai prêché chaque Parole telle qu'ils l'ont eux-mêmes prêchée. Je ne m'en suis jamais écarté, ni d'un côté ni de l'autre. Comme ils ont baptisé au nom de Jésus-Christ, ainsi ai-je fait; comme ils ont enseigné le baptême du Saint-Esprit, ainsi ai-je fait. Tout ce qu'ils ont enseigné, je l'ai enseigné également".

Et ces gens crièrent et dirent: "Nous savons cela, et nous savons qu'un jour nous retournerons sur la terre avec toi! Jésus viendra et tu seras jugé selon la Parole que tu as prêchée. Et alors, si tu es accepté à ce moment-là, et tu le seras, alors tu nous présenteras à Lui comme des trophées de ton ministère. Tu nous conduiras à Lui et nous retournerons sur la terre pour y vivre pour toujours".

Je dis: "Dois-je retourner maintenant?".

"Oui, mais continue à te hâter".

Je regardais et je voyais les gens. Du plus loin où je pouvais voir, ils arrivaient encore, voulant m'étreindre, criant: "Notre bien-aimé frère!".

Alors à ce moment une Voix dit: Tous ceux que tu as aimés et tous ceux qui t'ont aimé, Dieu te les a donnés ici. Je regardai et vis venir mon vieux chien, également mon cheval qui posa sa tête sur mon épaule et hennit.

La Voix dit: Tout ce que tu as aimé et tous ceux qui t'ont aimé, Dieu te les a donnés entre tes mains par ton ministère.

Et je me suis senti quitter cet endroit magnifique. Et je regardai autour de moi, je dis: "Es-tu réveillée, chérie?". Elle dormait encore.

 

 

 

Sept dimensions

 

 

Vous vous rappelez dans la vision, ou la petite translation où j'ai vu ces gens et je regardais en arrière sur moi-même et tous ces millions là-bas? Et j'ai dit: "Je veux voir Jésus", et ils dirent: "Il est plus haut".

Lorsque les gens meurent, ils ne vont pas directement avec Dieu. Peut-être faudrait-il que je l'explique du mieux possible. Lorsque nous sommes venus dans cette vie, nous savons que nous vivons ici dans trois dimensions: la lumière, la matière et le temps. Et nos cinq sens contactent ces dimensions. Notre vue contacte la lumière, notre toucher contacte la matière, etc...

Maintenant, nous avons contacté par la science, en quelque sorte, la quatrième dimension. Parce qu'à travers ce bâtiment, viennent des images, des voix de radio, des images de télévision, que nos sens ne contactent pas, mais cependant, il existe une antenne ou un cristal qui capte ces ondes atmosphériques et qui les manifeste. ici-même, dans ce bâtiment maintenant, il y a des actes vivants de personnes; il y a des voix vivantes dans l'air. Elles sont là, nous le savons. C'est absolument la vérité. Je ne comprends pas la mécanique de ces choses que la science a inventées, mais nous savons que cela nous prouve qu'il y a une quatrième dimension.

La cinquième dimension est là où se dirige le pécheur, l'incroyant qui meurt. La cinquième dimension est un peu la dimension de l'effroi.

Pour analyser la chose, lorsqu'un homme a un cauchemar, il n'est pas tout à fait endormi, mais il n'est pas non plus réveillé. Il est entre le sommeil et l'état réveillé, et c'est cela qui lui donne ces tremblements et ces cris horribles. Cela montre où un homme va lorsqu'il meurt inconverti. Il a vécu son temps, il est mort sur la terre, et il ne peut pas aller dans la Présence de Dieu, parce qu'il n'est pas apte à y aller dans le Sang. Et il est coincé, et ne peut pas retourner sur la terre, parce que son temps est terminé ici. Il est coincé entre les deux, et il est dans un cauchemar où il reste jusqu'au jour du jugement. C'est horrible d'être dans cette situation.

Et maintenant, dans cette vision, je crois que j'ai été enlevé dans cette sixième dimension, regardant en arrière ici-bas et je pouvais regarder en arrière sur moi-même. La vue n'est pas exactement avec les yeux qui sont terrestres. La vue qu'ils ont là, leur contact dépasse de loin n'importe quel contact que nos sens naturels contacteraient. Et lorsqu'un chrétien meurt, il va dans la sixième dimension. Et Dieu est dans la septième dimension. Donc, maintenant, vous voyez, lorsque le chrétien meurt, il va sous l'autel de Dieu, directement dans la Présence de Dieu, sous l'autel. Et il est au repos.

Lorsque j'ai vu cet endroit et la condition dans laquelle ces gens étaient, et comment cela dépassait de loin tout ce que le monde pourrait s'imaginer, c'était glorieux. Il ne pouvait pas y avoir de péché là-bas, la mort, ni rien ne pouvait entrer dans cet endroit.

Deux photos successives, l'une laissant voir une présence surnaturelle.
Les photos on été prises à Lakeport, Californie en 1958.Frère Branham explique cette photo comme ceci:"C'est le profil du Seigneur Jésus se tenant juste derrière moi. J'étais debout comme vous le savez. Ses mains étendues et des langues de feu s'échappaient de sa tête pendant que je parlais au sujet de ce passage:" si tu dis à cette montagne de se déplacer et ne doute pas dans ton coeur mais crois..."Cela a été pris sur un film Kodachrome; on est en train de le faire examiner chez moi par la science, dans un laboratoire. C'est la photo la plus remarquable de toutes". " Sentinelle, où en est la nuit?", 30 novembre 1958.

 

Et il n'y avait pas différences entre hommes et femmes, les glandes sexuelles les avaient quittés, et il ne pouvait plus y avoir d'adultère et plus rien du tout. Mais elle était toujours une femme dans son apparence et l'homme avait toujours son apparence, et ils seront à jamais comme cela.

 

 

Le chemin étroit (7)

 

 

Beaucoup d'entre vous ont entendu parler de cette vedette de cinéma Jane Russel, dont la mère est pentecôtiste. Danny Henry est son cousin germain. Il était baptiste et se trouvait il y a deux ans dans une réunion d'hommes d'affaires à Los Angeles. Je venais à peine de terminer une puissante et vigoureuse déclaration, que l'un des surveillants généraux des Assemblées de Dieu descendit d'un balcon sur la plateforme pour déclarer: "Je ne crois pas que c'est ce que frère Branham voulait dire". C'était au sujet de l'église de cet âge.

Je dis: "C'est bien ainsi, Monsieur. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR".

A ce moment-là, un homme d'affaires était là prenant des photos pour la télévision. Danny Henry s'avança à la fin de la réunion, monta sur l'estrade où étaient assis tous ces hommes, et vint directement vers moi et, passant ses bras autour de moi, il prononça ces paroles: "Frère Branham, j'espère que ceci ne paraîtra pas sacrilège, mais on pourrait faire de ceci le vingt-troisième chapitre de l'Apocalypse", (alors qu'il n'y a que vingt-deux chapitres seulement dans ce livre, et il était un Baptiste ne sachant rien du surnaturel).

Soudain il se mit à parler en langues étrangères tandis qu'il m'entourait encore de ses bras. Quand il eut terminé de parler en langues, une dame de couleur, de taille assez forte, assise juste devant moi, se leva et dit: "Cela n'a pas besoin d'être interprété, je viens de Bâton Rouge en Louisiane. Ceci est véritablement du français".

Victor Le Dioux était assis-là et dit: "Certainement, je suis français et c'était vértablement du français".

Je dis: "Attendez une minute, écrivez ce qu'il a dit. Faites-le avant de dire quoi que ce soit et montrez vos notes".

Et ainsi, l'un après l'autre l'écrivirent. Et, même la ponctualtion était semblable. Au moment où ils apportaient leurs notes, un homme blond, encore jeune, ayant bonne façon, s'avança, venant du fond de la salle et dit: "Un instant! J'aimerais aussi donner mes notes". Il ajouta: "Je suis interprète à l'ONU pour le français; j'aimerais  laisser mes notes".

Et les trois notes en français concordaient parfaitement entre elles. Voici ce qu'il était dit. Bien sûr que cela est allé parmi les hommes d'affaires chrétiens, etc...

La voici: Parce que tu as choisi le sentier étroit, le chemin le plus difficile, parce que tu y as marché de ton propre gré, que tu as pris la décision qui convenait et qui est Mon chemin... A cause de cette importante décision, voici qu'une très grande portion du ciel t'attend. Quelle glorieuse décision a été la tienne! Elle est en elle-même ce qui donnera une immense victoire qui s'accomplira dans l'Amour divin. (Cet homme a signé ici: "La déclaration ci-dessus a été inteprétée par Danny Henry, prophétisant au sujet de frère Branham, a été faite par trois témoins à la cafétéria de Los Angeles, Californie".)

Ce même homme qui a donné cette prophétie, sans savoir ce qu'elle disait, se trouvait à Jérusalem, il y a environ un mois. Il a eu le privilège d'aller là-bas et de s'allonger dans la tombe où Jésus avait été enseveli après Sa mort. Et tandis qu'il était couché là, il dit qu'il s'est mis à penser très fort à moi et qu'il a commencé à pleurer. Il a pensé: "Combien cela a dû être difficile pour frère Branham de prendre position contre le monde, ces choses et toutes les églises". Il a été dit une fois au sujet du ministère de Billy Graham: "Nous pouvons le reconnaître parce que toutes les églises lui sont favorables; de même pour Oral Roberts parmi les Pentecôtistes; mais, qu'en est-il quand quelque chose qui est apporté est contraire à l'enseignement que les gens ont reçu? C'est Dieu.

Le passe-temps favori de Danny, c'est de tailler de petites pierres. Il est allé à l'endroit où l'on dit que la Croix avait été dressée. Comme il était seul, il brisa un petit morceau de rocher et le mit dans sa poche comme souvenir. Rentré à la maison, il m'en a fait une paire de boutons de manchette. Et, chose surprenante, quand il les a faits, la pierre paraissait tachée de sang et chacune d'elles était traversée par un chemin étroit et droit. Maintenant, quelqu'un d'autre ne l'aurait peut-être pas remarqué, mais pour moi, c'est un honneur à cause des choses que je crois. Je crois que tout a une signification.

 

Vision des deux apogées (8)

 

 

Le jour avant-hier matin, j'ai eu une vision. il était environ 5 ou 6 heures. Je m'étais réveillé, nous nous levions pour préparer les enfants pour l'école. Ces visions m'arrivent de temps à autre. Chacun de vous ici savez qu'elles ne faillissent jamais, elles sont absolument parfaites.

Et j'ai pensé que j'étais la personne la plus heureuse que j'aie jamais vue. Je me tenais debout devant le soleil et je prêchais l'Evangile à un gigantesque auditoire. Et ils étaient assis dans une forêt, et des rayons de soleil plombaient ici et là sur eux recevant la Parole.

Et j'ai prêché si longtemps que la congrégation devint affamée pour de la nourriture physique. Quelques-uns étaient si fatigués qu'ils se levèrent et partirent chercher un peu de nourriture. Je dis: "Non, non".

Il y avait deux apogées que je voulais faire voir dans mon sermon, que le Seigneur m'avait donné. Tout prédicateur sait que lorsque Dieu donne réellement un sermon, vous brûlez de le dire aux gens. Et je prêchais aussi fort que je pouvais, le déployant et disant: "Regardez ce que Dieu est en train de faire; Il discerne les pensées du coeur. Qu'est-ce que c'est? La Parole!".

Oh! je souhaiterais me rappeler ce que je disais, quel était mon texte. Peu après, je me levai et pensai: "Gloire à Dieu".  Je dis: "Regardez ces merveilleuses choses, et ceci, cela".

Immédiatement je remarquai que les gens commençaient à avoir faim physiquement. Ils avaient eu assez de spirituel, alors ils commencèrent à s'en aller. Je pensai: "Que se passe-t-il avec tout le monde?".

Je regardai et je vis quelques jeunes couples près de moi. Je m'arrêtai et je dis: "Juste une minute, mes amis; une minute. Vous reviendrez à nouveau quand les ombres du soir tomberont. Vous reviendrez à nouveau, mais laissez-moi vous donner le premier apogée. D'où viennent toutes ces choses que je vous ai montrées? Les voici, elles sont dans la Parole de Dieu. Elles sont AINSI DIT LE SEIGNEUR, Sa promesse. Vous êters témoins que ma commission est de rester avec la Parole". J'ajoutai: "Qu'est-ce qui ne va pas avec vous tous? Ne pouvez-vous pas comprendre la Parole? Vous devez La comprendre".

Et quelqu'un dit: "Monsieur, j'aimerais avoir quelques biscuits".

Je pensai: "Bien, gloire à Dieu, s'ils veulent des biscuits, laissez-les aller les chercher". Alors je me retournai et pensai: "Oh! les ombres vont descendre après un temps. Maintenant, je leur ai dit l'apogée et leur ai déclaré que les choses qu'ils m'avaient vu faire se trouvaient dans la Parole de Dieu, pas dans quelque livre de mythes ou quelque organisation, cela se trouvait dans la Parole, car je suis commissionné pour cela. Chacun d'eux sera revenu ce soir. Alors voici ce que je vais faire. Je poserai une base, une sorte de fondement". (Vous savez la façon que je je l'ai fait sur ces âges de l'Église). Je l'appuierai sur la Parole, et puis je parlerai de ce grand et merveilleux apogée. Quel temps merveilleux ce sera! Gloire à Dieu". Et je me vis devenir très petit et j'entendis ce "Gloire à Dieu". Je me vis disparaître ainsi.

 

 

"Vous gaspillez votre ministère" (9)

 

 

Ceci se passait à Phoenix, Arizona. Un homme vint vers moi, il était assis en face de moi et me dit: "Frère Branham, j'aimerais vous serrer la main". Le Docteur Pope était un homme important. Je l'avais entendu prêcher dans une église. Il dit: "Je vous aime et je crois que vous êtes un serviteur de Dieu".

Je lui répondis: "Merci, docteur, moi aussi je vous aime bien".

Il me dit: "Je voudrais vous dire combien je vous aime comme un frère. Vous voyez ma petite reine qui est assise ici, ma femme, vous souvenez-vous d'elle?".

"Mai oui".

"Le médecin ne lui avait donné que deux semaines à vivre à cause de son sarcome. Mais vous êtes venu dans notre ville et vous avez prié pour elle. Vous avez eu une vision, puis vous m'avez de nouveau regardé et vous avez dit: AINSI DIT LE SEIGNEUR, elle sera guérie. Il y avait une grande plaie dans son dos, une sorte de trou grand comme cela, quelque chose qui ressemblait à un sein qui aurait été tiré de l'intérieur, juste sur la colonne vertébrale. Aujourd'hui, il ne reste aucune trace de cela. Voici donc ma petite reine qui est vivante aujourd'hui. Comment pourrais-je faire autrement que de vous aimer, après que vous ayez prié cette prière de la foi! Comment pourrais-je ne pas croire que vous êtes un serviteur du Seigneur, quand vous m'avez vu et que vous m'avez dit exactement ce qui arriverait. Mais maintenant, frère Branham, je voudrais vous dire quelque chose. J'appartiens à la plus grande ligne Pentecôtiste qui existe".

Je dis: "Oui! je le sais".

Il ajouta: "Dernièrement, j'ai parlé aux frères, et ils m'ont dit d'entrer en contact avec vous pour vous dire que c'était une honte que vous gaspilliez ce ministère venant de Dieu en allant prêcher à tousces gens ignorants et ces gens de rien".

Je répliquai: "C'est vrai?".

Il répondit: "Oui! Si Dieu vous a donné un tel ministère, c'est pour frapper les points névralgiques, les points principaux, les endroits les plus importants".

C'était le diable que j'entendais parler là. Je pensai: Jette-toi au bas de cette montagne... Je me dis que j'allais pousser cet homme encore un peu plus loin. Ma mère avait l'habitude de dire: "Donnez assez de corde à une vache, et elle finira par s'étrangler elle-même!". Je dis donc: "C'est vrai?".

Il dit: "Oui, c'est une honte. Regardez ce que vous êtes aujourd'hui. Vous avez tout juste de quoi manger. Mais regardez Oral Roberts et les autres, ils n'ont pas le un pour cent de votre ministère, et voyez où ils en sont".

Je lui dis: "Oui, c'est vrai!".

Il ajouta: "Mon groupement vous prendra en charge. Nous vous considérons comme l'un de nos frères. Ils vous donneront tous la main d'association. Nous affrèterons un avion exprès pour vous, et nous vous donnerons cinq cents dollars par semaine ou plus si vous le désirez, et nous vous enverrons dans toutes les villes principales du pays. Nous inviterons tous les gens de l'étranger, les dignitaires, les gens influents, les gens haut-placés... Vous parlez toujours à des petits et des misérables, mais nous, nous pouvons atteindre les gens les plus haut-placés. Montrons-leur la main du Seigneur. J'amènerai ma femme et d'autres personnes, et tout ce qui est nécessaire pour prouver que les choses que vous dites s'accomplissent".

Je lui dis: "Oui, cela serait grandiose!". Mais voyez-vous, cet homme qui est docteur en littérature, un écrivain, un érudit, et un homme de grande valeur, ne connaissait rien aux Ecritures. Saviez-vous que l'Ange qui fit ces oeuvres-là, n'est pas celui qui est descendu à Sodome? Il est resté avec le groupe des élus, avec Abraham. Mais ce savant ne le savait pas. Je le laissai tranquille un moment pour réfléchir; j'essayais de voir où se trouvait le piège. Puis je lui dis: "Alors, qu'est-ce que je devrai faire?".

Il me dit: "Eh bien! frère Branham, la seule chose qu'ils m'aient demandée, nous avons discuté au sujet de quelques petits points sans importance que vous enseignez, laissez-les simplement de côté".

"Par exemple, frère?".

"Eh bien! le baptême, par exemple. Vous savez, vous baptisez un peu comme les Unitairiens".

"Et quoi encore?".

"Le signe initial, les femmes prédicateurs... Juste quelques petites choses comme cela".

Je lui répondis: "Je suis surpris qu'un serviteur de Dieu demande à un autre serviteur de Dieu, après m'avoir loué comme vous l'avez fait, après avoir dit que j'étais un prophète connaissant la Parole de Dieu, et sachant que la révélation de la Parole vient aux prophètes; et maintenant, docteur Pope - je ne parle pas de votre intelligence supérieure - je suis surpris que vous veniez demander à un autre serviteur de Dieu de faire des compromis sur ce qui signifie littéralement plus que la vie elle-même pour lui. Non, frère Pope, je ne ferai cela en aucun cas!".

Il y a des semences de Vie Eternelle partout, parmi les grands comme parmi les petits...

L'autre jour, je passais à Tulsa, Oklahoma. Je ne dis pas cela pour critiquer ces deux hommes. J'ai vu un grand panneau montrant les détails de la construction des nouveaux bâtiments du séminaire Oral Roberts, un séminaire pour instruire les jeunes pasteurs. Je connais bien Demos Shakarian, frère Carl Williams, et les autres responsables de ce travail. Il s'agit d'une affaire d'environ cinquante millions de dollars, avec un bâtiment de trois millions de dollars, et ceci pour un Pentecôtiste. Dieu a vraiment fait beaucoup pour lui!

Je pensai: "Moi, avec un séminaire! Déjà là, je ne suis pas d'accord". Je dis: "C'est donc là le futur siège du grand séminaire d'Oral Roberts".

Je continuai ma route en pensant à ce grand bâtiment. Je pensais à cette réunion que nous avions eue à Kansas City, dans une petite tente délabrée, lorsque Oral Roberts était venu à ma réunion. Il y avait une affiche disant: "Voici la future demeure de Tommy Osborn". C'était un de ces bâtiments de trois ou quatre millions de dollars. Tommy Osborn, un grand chrétien, un homme véritablement envoyé de Dieu. C'était un jeune homme un peu nerveux. Il y avait son petit garçon et sa petite fille dans l'auto... Tommy Osborn m'avait dit: "Frère Branham, j'étais là lorsque ce fou est venu vers vous. J'ai vu comment vous l'avez menacé du doigt en disant: Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, sors de cet homme! Je l'ai vu tomber à vos pieds, lui qui avait dit: je le jetterai par terre au milieu de cette assemblée de six mille cinq cents personnes. Je vous ai vu vous tenir là, sans même élever la voix, et dire: au Nom du Seigneur, puisque tu as défié l'Esprit de Dieu, ce soir-même tu tomberas à mes pieds. Mais qui avait répliqué: on verra bien aux pieds de qui je vais tomber!

Je venais à peine de dire: "Sors de lui, Satan!" qu'il basculait en arrière et tombait juste sur mes pieds.

Frère Tommy Osborn ajouta: "Dieu est bon, frère Branham. Moi-même je me suis enfermé dans une maison pendant deux ou trois jours". - Il n'y va pas par quatre chemins. Il n'a pas peur d'en parler. Il n'en n'a pas honte. Il me demanda: "Croyez-vous que j'aie reçu un don de guérison?".

Mais je lui répondis: "Oublie cela, Tommy; tu as été envoyé pour prêcher l'Evangile, alors va Le prêcher. Va avec frère Bosworth".

J'avais commencé avant ces deux frères. Je pensai: "Voilà Oral Roberts qui a cinq cents machines automatiques, et personne n'a besoin de toucher une seule lettre. L'année dernière, il a reçu quatre millions de dollars par le courrier". Un quart de tout l'argent qui a été recueilli dans le monde entier, dans toute la chrétienté, est passé entre les mains d'un seul homme. Quel endroit!".

Oral est mon frère. Oh! je l'aime bien. C'est un homme de bien, et je l'aime beaucoup. Il pense beaucoup de bien de moi, et moi, j'en pense autant de lui. Seulement, nous ne sommes pas d'accord en ce qui concerne l'Ecriture. Et Tommy Osborn, il n'y en a pas de meilleur. J'ai la plus haute opinion de lui; il est un des hommes les meilleurs que j'aie jamais rencontrés. Je pensai: "Lorsque j'allai dans leurs bureaux et que je vis comment ils étaient installés, je me dis que j'aurais honte pour eux s'ils venaient chez moi et qu'ils voyaient ma petite machine à écrire et la peine que nous avons à essayer de mettre notre courrier à jour". En ce temps-là, j'étais installé au fond d'une petite roulotte. Je me dis: "Que penser de tout cela? La demeure future d'Oral Roberts, la demeure future de Tommy Osborn...". Je marchai un peu sur la route et pensai: "Mais qu'en est-il de moi?".

J'entendis une Voix qui me dit: Lève les yeux ici!

Je pensai: "Oui, Seigneur, Laisse-moi placer mes trésors dans le ciel, parce que c'est là qu'est mon coeur". Je ne dis pas cela pour inspirer la pitié, je le dis simplement parce que c'est arrivé ainsi, et Dieu sait que c'est vrai.

 

 

Rencontre pastorale du Grand Chicago (9)

 

 

Lors de cette rencontre à Chicago, lorsqu'il y eut trois cents prédicateurs qui y assistèrent, le Seigneur me montra ce qui s'y passerait ce soir-là. Ils m'avaient tendu un piège. Moi, j'allai là-bas et je dis au frère Carlson: "Vous ne tiendrez pas cette réunion dans cet hôtel. Vous devrez aller à un autre endroit, ce sera dans une salle verte. Et ils m'ont tendu un piège, n'est-ce pas, frère Carlson?. Il baissa la tête.

Il était assis dans mon bureau, quelques jours avant cette rencontre de Chicago. Il me dit alors: "Frère Branham, je n'oublierai jamais cela".

Je lui avais demandé: "Ils m'ont tendu un piège. Pourquoi cela, frère Carlson? Avez-vous peur de me le dire, toi et Tommy Hicks?". Ils baissèrent la tête. Je dis: "Tommy, pourquoi ne prends-tu pas la Parole?".

Il répondit: "Je ne le peux pas".

Je dis: "Je croyais que tu m'avais dit que tu me ferais une faveur". J'ajoutai: "La nuit dernière, le Seigneur m'a dit ceci: Lorsque vous irez là-bas, vous verrez que vous ne pourrez pas obtenir cette salle. Vous irez dans un autre bâtiment. Le Dr Mead sera assis de ce côté. L'homme de couleur et sa femme, celle qui chante, seront assis à tel et tel endroit... etc... Il me montra où chacun serait assis. Je dis: "Il y aura un prêtre boudhiste. Maintenant, voyez, ils seront contre moi à cause de ce que je prêche au sujet de la semence du serpent, et parce que je dis que le parler en langues n'est pas le "signe initial" qu'on ait reçu le Saint-Esprit, et d'autres choses encore. Venez voir Dieu à l'oeuvre".

Pas plus de deux heures après que nous soyons arrivés là-bas, on appela le frère Carlson. Celui qui avait loué la salle (et avait reçu un acompte pour cela), lui dit: "Nous sommes obligés d'annuler cette location, parce que le directeur a dit qu'il avait déjà promis cette salle pour un orchestre".

Ils ne purent donc pas l'avoir. C'est pourquoi nous avons dû aller dans la salle de l'hôtel "Town and Country". Et ce maint-là, lorsque nous fûmes tous réunis, le frère Carlson se leva et dit: "Il y a des choses au sujet desquelles vous pouvez être en désaccord avec frère Branham. Mais sachez ceci, c'est qu'il n'a pas peur de dire les choses comme il les croit. Il m'a dit que tout se passerait exactement comme cela se passe en ce moment. Maintenant, le voici. Laissons-le donc parler pour lui-même".

Je pris simplement le texte des Ecritures qui dit: Je n'ai point résisté à la vision céleste (Actes 26:19). C'est Paul qui l'a dit. Je leur dis: "Vous êtes contre moi parce que je prêche le baptême d'eau au Nom de Jésus-Christ. Vous êtes ici plus de trois cents, et vous vous êtes tous présentés comme étant le docteur Untel, Docteur Untel, etc... Moi, je n'ai même pas terminé mon école primaire, mais pourtant, je défie chacun de vous de venir ici avec sa Bible et de démentir une seule des paroles de ce qui a été dit!". Je n'ai jamais eu un rassemblement aussi silencieux. J'ajoutai: "Alors, qu'avez-vous? Si vous ne pouvez rien me dire en face, cessez de me tomber dessus!. C'est vrai. Derrière mon dos, ils n'ont pas assez de mots pour me décrier; mais en ma présence, ils n'osent plus rien dire.

Ce n'est pas de moi qu'ils ont peur, c'est de cet Ange du Dieu Tout-Puissant. Ils savaient qu'il était préférable de ne pas se tenir là. (10)

Ensuite, ces hommes s'en allèrent. Tommy Hicks me dit: "Je voudrais trois cents de ces bandes pour les envoyer à chaque prédicateur trinitaire que je connais". Ces hommes étaient venus me serrer la main et m'avaient dit: "Nous viendrons à votre tabernacle pour être rebaptisés". Et où sont-ils? Des excuses! "Je ne peux pas, ma dénomination ne me permet pas de le faire".

 

 

Ma vision de l'Epouse (11)

 

 

J'étais assis regardant dehors, sans penser à rien de particulier, quand tout à coup, je vis venir l'Epouse. J'entendis une Voix près de moi me disant : Voici une vision anticipée de l'Epouse. Elle passa près de moi. J'examinai son aspect, elle était très aimable, jolie et jeune. Elle marchait non pas avec une démarche militaire, mais d'une démarche gracieuse comme les jeunes femmes savent le faire. Elle passa à ma gauche puis disparut hors de ma vue.

Ensuite, Il me fit regarder du côté droit et Il me montra chaque église, telles qu'elles se présentèrent au cours des âges. Oh! comme elles étaient vulgaires et ordinaires! La dernière en vue était l'église de ces derniers temps et elle était conduite par une sorcière. Un groupe de femmes la représentaient, elles étaient habillées d'une manière immorale, ayant même un caractère obscène. Elles marchaient à la manière du twist et du rock-and-roll. Elles tenaient une sorte de papier gris devant elles, leurs jupes se composaient de bandes pendant à leur ceinture, tandis qu'elles étaient complètement nues depuis la taille jusqu'en haut. Elles ne faisaient que tenir devant elles leurs papiers gris. C'est une couleur hypocrite,; elle se trouve entre le blanc et le noir et ce n'est jamais blanc ou noir, c'est une couleur trompeuse. Il me dit: C'est l'Église!

Alors le coeur faillit me manquer. Je pensai: "Si c'est tout ce que l'on peut présenter à Christ comme Epouse... Tous les efforts et les choses que l'homme a pu faire pour présenter une Epouse à Christ, n'ont-ils eus pour seul résultat que de Lui présenter pour Epouse une prostituée vulgaire, sale et à l'aspect obscène?". Cela me rendit le coeur malade!

Comme la dernière passait devant nous, elle tenait son papier devant elle, mimant les mouvements des danses les plus modernes (twist et rock), c'est-à-dire en se balançant de côté et d'autre. Elle se complaisait dans l'acte immoral qu'elle faisait en marchant.

Je ne suis pas responsable de ches choses, mais je ne fais que répéter ce que j'ai vu! Et Dieu m'est témoin que c'était l'église des Etarts-Unis.

Après qu'elle eut passée, je remarquai qu'elle était complètement découverte par derrière. Et à nouveau je me sentis défaillir et presque malade.

Alors Il me dit: L'Epouse va revenir, comme dans la première vision. Et voici, l'Epouse apparut à nouveau à la suite de la précédente. C'était exactement la même Epouse que celle qui était passée au début. Mon coeur bondit de joie en sachant qu'il y aurait une Epouse et qu'elle aurait le même aspect et porterait les mêmes habits que celle qui était apparue au début. Elle doit se tenir prête à être appelée. Je sais que c'est la vérité. Si cela n'est pas le cas, alors toutes les visions que j'aie eues jusqu'à présent ont été fausses. Mais beaucoup savent que chacune des choses qui m'ont été dites n'étaient rien d'autre que la vérité; elles se sont toutes accomplies.

L'Epouse que j'avais vue passer en dernier avait le même aspect que celui qu'elle avait au tout début de la vision. Je la voyais dévier du chemin et j'essayais de la remettre dans la bonne voie.

 

 

Voici maintenant l'interprétation de la vision. (12)

Avez-vous remarqué que l'Epouse apparaît deux fois? La première semence et la dernière sont exactement pareilles. La raison pour laquelle ces femmes étaient habillées de différentes façons, c'est qu'elles viennent de toutes les nations pour former l'Epouse. Chacune avait de longs cheveux et n'étaient pas maquillées; c'était réellement de belles jeunes filles, et  elles me regardaient. Cela représente l'Epouse sortie de toutes les nations. Chacune d'elles représentait une nation et marchait en parfait accord avec la Parole. Ecoutez bien ceci. Elles marchaient, regardant ailleurs, observant l'église qui venait de s'en aller dans le chaos. Il y en avait deux ou trois en arrière qui étaient un peu sorties du rang à droite, et elles essayaient d'y revenir lorsqu'elles passèrent devant moi. Avez-vous remarqué que l'église des nations ne s'est présentée qu'une fois? Mais l'Epouse est passée deux fois.

La semence originale tomba en terre à Nicée, passa au travers du processus de ces dénominations qui ne peuvent avoir la vie qu'une fois, mais l'Epouse revient à nouveau dans les derniers jours. "Je restituerai".

 

 

Le plan de blé (13)

 

 

Un merveilleux frère luthérien, président d'un magnifique séminaire dans l'Ouest m'avait invité à dîner chez lui, pour que je puisse lui parler du Saint-Esprit. Beaucoup de choses le troublaient, et il me dit: "Nous autres, Luthériens, que possédons-nous?".

Je dis: "Eh bien! vous avez Christ".

Il dit: "Nous désirons avoir le Saint-Esprit. Croyez-vous que nous L'avons?".

Je répondis: "Potentiellement, vous y croyez".

Il répliqua: "Qu'entendez-vous par potentiellement? Nous avons faim de Dieu. Nous avons lu un livre sur la Pentecôte, et sur les dons de l'Esprit, aussi quelques-uns d'entre nous sont allés en Californie pour voir son auteur. Lorsque nous y fûmes, il nous dit que, quoiqu'il eût écrit ce livre, il n'avait pas les dons. Aussi, lorsque nous vîmes ces dons opérant dans votre ministère, nous avons eu le désir de vous parler, car vous devez connaître quelque chose à ce sujet".

Or, le séminaire de ce frère est à la campagne, entouré d'hectares de terre cultivée sur laquelle les étudiants peuvent travailler et payer ainsi leurs études. A part la ferme, il y a également des usines qui peuvent les employer. Aussi prenant ses champs pour illustrer mon cas, je lui dis: "Il y eut une fois un homme qui sortit sur ses terres pour semer un champ de maïs. Il arracha les troncs, enleva les cailloux, laboura, hersa et sema son grain. Chaque matin, il jetait les regards sur son champ; un jour, au lieu de la terre nue, il vit des myriades de petites pousses qui étaient sorties de terre. Il dit: loué soit Dieu pour mon champ de maïs!". Alors je lui demandai: "Cet homme avait-il du grain?".

Il répondit: "Dans un certains sens, oui".

Je dis: "Potentiellement, oui; et cette petite pousse sortant de la terre, c'est l'image de vous autres, Luthériens, pendant la Réforme; vous voyez? Le grain commençait à croître (après qu'il fut mort dans le sol, pendant le Moyen-Age). De belles grandes tiges poussèrent, et un jour, on vit apparaître sur chaque tige une aigrette soyeuse. L'aigrette abaissa son regard sur la tige, et dit: vous n'êtes rien du tout, vous autres, vieux Luthériens formalistes. Regardez-nous; c'est nous qui portons au loin la semence, nous, les grands missionnaires. C'est à nous qu'appartient l'ère missionnaire. Cet âge de l'aigrette correspond à l'âge Wesleyen. C'est en ce temps-là que furent suscités les plus grands missionnaires qui, à ce point de vue, dépassèrent même ceux de notre âge. Que fit cet âge? Il répandit la Parole comme le pollen dans la brise.

Maintenant, quelle est la prochaine étape? Logiquement, nous pourrions penser qu'il s'agirait de la formation du grain et de la moisson - le cycle serait ainsi achevé. Mais ce n'est pas le cas. Il y a encore l'étape où la balle se forme pour couvrir la semence. Et c'est exactement ce qui s'est passé dans ce cycle sprirituel (de l'effusion du Saint-Esprit). Dès le début du vingtième siècle, au commencement de l'Age de Laodicée, on croyait très généralement que le Saint-Esprit tombait exactement comme Il le fit à la Pentecôte. Les gens parlaient en langues, et proclamaient être baptisés du Saint-Esprit, du fait qu'ils parlaient en langues. J'ai souvent été me promener dans les champs de blé; vers la fin de l'été, j'ai arraché des épis, les frottant dans mes mains pour en extraire les grains, quant à ma surprise, je vis qu'il n'y avait PAS DE GRAIN DANS CETTE BALLE, QUOIQUE D'APRES L'ASPECT DE L'EPI, IL SEMBLAIT QU'IL Y EN EUT. Voilà une image parfaite de ce mouvement qui se réclame de l'Esprit de Pentecôte. Cela est bien prouvé par le fait que ces gens S'ORGANISENT A PARTIR D'UNE DOCTRINE, se liant ainsi au passé, comme le firent les organisations qui les suivirent, démontrant ainsi qu'au lieu d'être la semence réelle, ils n'étaient que la balle destinée à protéger la semence à venir. Cette étape de la balle est cette période dangereuse dont Jésus parle dans Matthieu 24:24: ... au point de séduire, s'il était possible, même les élus. Oh! l'homme avait le sentiment que cette balle, le soi-disant Age de la Pentecôte, était la vraie semence. Mais il se révéla n'être que le véhicule chargé de transmettre la vie jusque dans l'âge en lequel la véritable restauration a lieu".

Et tout cela s'accomplit par la volonté parfaite de Dieu, en suivant Son programme. Les Luthériens avaient potentiellement le Saint-Esprit dans la justification; les Méthodistes L'avaient potentiellement dans la sactification; aujourd'hui, Il est redonné - c'est une restauration - le Saint-Esprit est là.

 

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(1) - Le Messie, Life Tabernacle, Shreveport Louisiane, 1961.

(2) - Messieurs, est-ce le signe de la fin? Jeffersonville, 1962.

(3) - La plus grande bataille jamais livrée, Jeffersonville, 1962.

(4) - Tiré des sermons Révélation de Jésus-Christ, 1960, et Le Messie, 1961.

(5) - Le Roi rejeté, Jeffersonville, 1960.

(6) - L'état présent de mon ministère, Jeffersonville, 1962.

(7) - Mariage et divorce, Jeffersonville, 1962.

(8) - Les noms blasphématoires, novembre 1962.

(9) - Votre vie est-elle digne de l'Evangile? Jeffersonville, 1963.

(10) - Messieurs, quelle heure est-il? Jeffersonville, 1962

(11) - Reconnaissez le jour et son message, Jeffersonville, 1964.

(12) - Le chef d'oeuvre, Jeffersonville, 1964.

(13) - Age de Sardes, 9 décembre 1960.

 

 

 

Prochain chapitre : un appel pour l'ouest

 

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